Une question sensible au regard de plusieurs constats : déséquilibre entre structures publiques et privées, nécessité de développer des entreprises robustes à vocation internationale, renforcement du tissu industriel, création d’emplois. Une clarification nécessaire En France, le terme « incubateur » désigne des structures d’appui intervenant avant et après création d’entreprise. Le terme « pépinière » est plus utilisé pour désigner les structures d’appui aux entreprises après création. Aux Etats-Unis, le terme « incubator » désigne les pépinières. Le terme « Innovation center » désigne les incubateurs. La réalité française affiche des frontières plus floues, étant donné que des pépinières accompagnent des projets de création d’entreprises innovantes, et que certains incubateurs s’appuient sur des pépinières pour incuber leurs projets. Les accélérateurs sont des incubateurs investissant dans les entreprises qu’ils incubent. L’attractivité des meilleurs accélérateurs, parfois assortie d’un premier investissement initial, rend ce type de programme assez intéressant pour les entrepreneurs et pour les investisseurs, et repose théoriquement sur la présence de bonnes perspectives de sortie. Le modèle se fonde sur un large volume d’entreprises investies, issues d’un fort processus de sélection, ainsi que sur la qualité des mentors utilisés qui permet de faire remonter de nouveaux projets en amont et de les insérer dans la chaîne de financement en aval. Objectif : agir à la fois en accélérateur et en investisseur d’amorçage avec en perspective, un réinvestissement qui intervient théoriquement après la phase d’accélération, et un effet de levier pour les investisseurs. Dans les faits, la crise « aidant

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», l’equity gap s’accentuant et le capital investissement rentrant depuis quelques temps dans une phase cyclique de raréfaction des capitaux à investir, les accélérateurs « classiques » doivent relever des défis relevant aussi bien de la gouvernance que du financement des startups investies. Des ajustements incontournables Quel que soient les modèles d’accélération mis en œuvre, chacun d’entre eux doit faire face à un certain nombre de problèmes. Dans le premier modèle, plus connu sous le nom « Involved Investor model », des entrepreneurs créent un accélérateur pour investir dans de multiples startups. Ils mettent à disposition leur temps et leur réseau pour faire croître leur portefeuille d’investissement et attirer des fonds d’investissement. Les problèmes inhérents à ce modèle sont de plusieurs ordres. Par exemple, si la sélection du portefeuille d’investissement est déterminante dans la nature des startups retenues, il faut faire face à trois écueils : la tentation d’assembler un portefeuille de startups trop grand compte tenu de l’attrait des management fees qui y sont liés, le risque d’accumuler des startups mort-nées (pour la même raison), l’engagement opérationnel quotidien des mentors entrepreneurs auprès des startups qui peut rapidement décliner au profit d’une activité de gestion de portefeuille d’investissement de plus en prenante, sans parler des risques d’arbitrage d’investissement qui peuvent privilégier le court terme par rapport au moyen/long terme dans lequel le décollage de startups doit le plus souvent s’inscrire. Les prises de participation personnelles des mentors ne peuvent qu’accentuer ces risques. A ce titre, les autorités de régulation de certains pays recommandent d’interdire les investissements personnels réalisés directement par les mentors dans les startups dont ils assurent l’accélération. Dans le second modèle, le « Venture Fund model », l’accélérateur lève des fonds auprès d’investisseurs et agit en tant que fonds d’investissement. Les problèmes sont les mêmes que précédemment mais peut-être un peu plus accentués, notamment dans la mesure où les risques de conflits d’intérêts sont potentiellement plus importants. Dans le troisième modèle – peu répandu parce que moins intéressant en termes de profitabilité – et qui répond au vocable de « Accelerator to Entrepreneur », l’accélérateur ne gère pas de portefeuille d’investissement, ni directement, ni indirectement. Les mentors se dédient totalement à l’accélération des startups et laissent leur financement à d’autres acteurs privés et publics, notamment pour pallier à l’équity gap dans les tranches d’investissement les plus sensibles pour le décollage et le développement des entreprises : en pre-seed stage (besoins de financement de 20 à 500 K €) et en pré-round A (besoins de 1 à 5 millions €). Pas de « management fees », l’accélérateur se rémunère sur la base d’un forfait fixe. C’est probablement ce modèle qu’il convient de promouvoir davantage compte tenu de la transparence de son mode de financement et de l’absence de dilution du créateur dès la création de son entreprise. Plus généralement, il est indispensable, à l’instar de certains pays, de faire converger les bonnes pratiques, de les disséminer, et surtout de coordonner l’action de toutes les entités existantes de l’écosystème de l’innovation, de l’incubation- accélération et du financement, privé comme public. Gilles Bouchard Accelerators & Incubators, accelerateur, incubateur, entrepreneur, entrepreneurship, Executive Business Accelerator, Gilles Bouchard, Harvard Business School, Harvard Business Angels, innovation, Louis Catala, reconversion, startups, Audra Shallal, expertise, entrepreneur investisseur, développement, international, entreprise de croissance, accompagnement cadres et dirigeants, cadres, dirigeants, grands groupes, outplacement, startupper